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Quand on croise le regard de la vraie misère
Merci Martine
Quand on croise le regard de la vraie misère
alors on mesure toute la chance que l'on a.
Ça fait taire les plaintes et les gémissements
qui viennent encore parfois éclore sur nos lèvres....
Et les révoltes, les indignations, les désaccords
sortent de leur immobilisme, de leur stérilité,
pour se retrouver face à face avec la réalité
Alors aussi l'on mesure tout ce qu'il y a à faire.
Qu'on ne peut étouffer, que l'on ne peut taire.
Mais qu'il est vain de crier en restant sans rien faire
tout en rentrant au chaud chez soi, comme si de rien n'était....
Quand on croise le regard de la vraie misère,
alors on se sent sœurs, alors on se sent frères,
avec l'envie d'offrir, de partager un peu du petit peu qu'on a
à commencer par la gratitude,
ce cadeau dans le cadeau, sous le cerise le gâteau
ce cadeau qui ouvre les vannes du cœur.
Ici comme dans toutes les villes, elle est dans la rue la misère.
Faut être débordant de soi pour ne pas la voir,
ou dans la misère soi même.
Et il est des misères, qui ne riment pas forcément avec pauvreté.
Comme la misère de l'âme, comme la misère du cœur, j'en connais.
Mais aussi je connais heureusement pleins de cœurs tendres et généreux
Alors
Alors, je me dis encore
Que jamais rien n'est perdu
Quand il nous reste du cœur
Tant qu'il nous reste du cœur.
Murmurefunabule
17 novembre 2010
(hélas toujours d'actualité en février 2019)
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Commentaires
Impressionnant ce Clown triste ! bisous !