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Par alrene le 11 Avril 2018 à 07:42
Tous les chats la nuit
Minuit
Ville morte
Immobile sous l'éclairage public
Passe un chat
Puis un autre, puis un autre
d'autres encore
Épuisette réglementaire
Ils vont vers le jardin public
Effrayant
Le cri muet des poissons rouges
Moustaches frémissantes d'envie
Les matous matent
Assis sur un tronc d'arbre
Font durer le plaisir
Ils ont le temps
Minuit
La ville dort
Un crocodile a faim
Jardin public
Feulements éperdus
Plus de chats
Plus de faim
Demain
à minuit
Se dit le sac à main
Ce sera votre tour
Poissons d'eau douce
Et s'endort
Marcel FaureICI prenez si vous aimez
5 commentaires -
Par alrene le 10 Avril 2018 à 08:24
ICI l'image si vous aimez
Création pour le défi de mon amie Arlette le 9 mars 2018
Gros bisous à toutes et tous amitié Mado
7 commentaires -
Par alrene le 9 Avril 2018 à 08:29
Cliquez sur Ici si vous désirez l'image
Ce qui est remarquable, c'est que, chaque jour,
nous pouvons choisir l'attitude que nous aurons pendant la journée.
Nous ne pouvons pas changer notre passé.
Nous ne pouvons pas changer les actes d'autrui.
Nous ne pouvons pas changer l'inévitable.
La seule chose que nous pouvons modifier,
c'est notre attitude face à la vie et à ces événements.
Je suis convaincu que ma vie est faite à 10 % de ce qui m'arrive
et à 90 % de ma réaction face à ce qui m'arrive.
Et il en va de même pour vous.
Nous sommes responsables de nos attitudes.
Charles Swindoll
Religieux
6 commentaires -
Par alrene le 8 Avril 2018 à 08:36
Cadeau si vous aimez
Qui vient me rejoindre auprès du feu ? J'attends ......
Saison des semailles
Le soir
C'est le moment crépusculaire.
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.
Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.
Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin,
Pendant que, déployant ses voiles,
L'ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoiles
Le geste auguste du semeur.
Victor HUGO
2 commentaires
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