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Coucou je suis en pause
mais je vous aies programmé des images
pour que vous ne trouviez pas le temps trop long
juste le lien de mon amie Claudie
Comme une ville qui s'allume
Et que le vent achève d'embraser,
Tout mon cœur brûle et se consume,
J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres
Où notre amour vient se poser,
Plein de délices et de fièvres,
Ah ! J'ai soif, oh ! j'ai soif d'un baiser.
Fruit doux où la lèvre s'amuse,
Beau fruit qui rit de s'écraser,
Qu'il se donne ou qu'il se refuse,
Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d'amour qui règne et sonne
Au cœur battant à se briser,
Qu'il se refuse ou qu'il se donne,
Je veux mourir pour ce baiser
Germain Nouveau
(Pris sur le facebook "La Poésie de la Vie")
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Coucou mes Amies et Amis
Une petite pause
m'est nécessaire pour finir de préparer
vos petits cadeaux de fête
ça ne m'empêchera pas de venir vous faire un petit coucou
dans la journée ou dans mes nuits sans sommeil hi hi hi
gros bisous je pense à vous
et demain moi je commence mes décorations comme vous le savez
pour ceux et celles qui me suivent du 25 novembre au 6 janvier
ma demeure est décorée si petite soit elle
si seule je suis, c'est égal pour moi c'est important de bien
préparer cette fête de Saint Nicolas pour
tous les enfants du Monde
Mes Amies et Amis profitons de l'opportunité que nous offre
cette grande famille de bloggueurs et blogueuses
pour nous faire le plus de plaisir, de joie et de tendresse
d'amitié et de partage .....
je reviens bientôt gros bisous je vous aime
Mado
Ici (Merci Sonnette)
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La Tendresse
C'est quelquefois ne plus s'aimer, mais être heureux de se trouver à nouveau deux,
C'est refaire pour quelques instant un monde en bleu, avec le cœur au bord des Yeux
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Connaissez Vous l'histoire de Michka
Michka, s'en allait dans la neige en tapant des talons.
Il était parti de chez lui ce matin-là,
comme le jour commençait de blanchir la fenêtre ;
de chez lui, c'est à dire de la maison d'Elisabeth,
sa jeune maîtresse, qui était une petite fille impérieuse et maussade.
Lui, c'était un petit ours.
En peluche.
Avec le dessous des pattes en velours rose,
deux boutons de bottine à la place des yeux,
trois points de laine à la place du nez.
En se réveillant, il s'était senti tout triste et dégoûté.
Elisabeth n'était pas gentille ;
il lui fallait vingt-cinq joujoux à la fois pour l'amuser et,
quand on avait cessé de lui plaire, il n'était pas rare qu'elle vous secouât
et vous jetât d'un bout à l'autre de la pièce ;
tant pis s'il lui restait une de vos pattes dans la main.
- J'en ai assez d'être un jouet ici, grognait Michka
en se frottant les yeux de ses poings. Je suis un ours, après tout !
Je veux aller me promener tout seul et faire un peu ce qui me plaît,
sans obéir aux caprices d'une méchante petite fille.
Et bien que la chambre fût tiède et - tant qu'Elisabeth dormait -
plaisante, Michka s'était sauvé en passant par la chatière.
Maintenant, il s'en allait dans la neige...
Il levait haut les pattes, l'une après l'autre,
et chaque fois qu'il en posait une,
cela faisait dans la neige un petit trou rond.
Or depuis bien cinq minutes, un roitelet le suivait.
Ces roitelets, c'est farceur ; ça a la queue retroussée et ça sautille par ci,
par là, on dirait toujours qu'ils se moquent de vous.
Celui-là faisait "Piou !... Piou !..." dans le dos de Michka et,
quand Michka se retournait, vite il se laissait tomber dans un des
petits trous ronds que les pattes de Michka avaient faits dans la neige.
- Hm ! disait Michka, j'avais bien cru pourtant entendre...
Et dans son trou, le roitelet mourait de rire.
Mais tout de même, à la fin, du coin de l'oeil, Michka l'aperçut.
- Brrr ! lui fit-il au nez en se retournant d'un seul coup.
Pauvre roitelet ! Il eut si peur qu'en volant il emmêlait ses ailes
et que ce fût miracle s'il ne tomba pas.
Il se blottit sous un buisson et se tint désormais tranquille.
- Tradéridéra, tralala ! chantait Michka en continuant sa route,
c'est très amusant d'être un petit ours qui se promène dans la campagne.
Je ne veux plus jamais être un jouet !
Après ça, au pied d'un arbre où la neige avait fondu,
il trouva un pot de miel ;
une paysanne l'avait perdu sans doute au retour du marché.
Mais le pot de miel était fermé et Michka ne savait pas dévisser le couvercle.
Après avoir essayé de toutes les manières, il devint furieux.
- Tiens, grande bête de pot, dit-il en lui lançant un coup de pied,
va-t-en où il te plaît !
Et le pot se mit à rouler et, roulant, il buta contre une pierre,
s'ouvrit en deux : voilà le miel !
- Mm ! Mm! faisait Michka en se régalant, que la vie est belle dans les bois !
Jamais plus je ne serai un jouet, ça, non !
Naturellement, quand il eut bien déjeuné,
qu'il se fut bien frotté son petit ventre rond, il eut envie d'aller
faire la sieste en haut de l'arbre.
Il grimpa donc et s'installa dans les branches et dormit un bon coup.
Quand il se réveilla, c'était presque le soir...
Deux oies sauvages s'étaient posées à la cime de l'arbre
pour se dégourdir les pattes et on les entendait causer.
- Can, can ! c'est le soir de Noël ! disait l'une.
- Can, can ! disait l'autre.
C'est ce soir que chacun doit faire une bonne action,
c'est ce soir que chacun doit aider son semblable,
secourir les malheureux,
réparer les injustices.....
"Tiens... Tiens... se disait Michka, je ne savais pas ça...".
Et puis elles s'envolèrent au fond du grand ciel gris.
Et Michka descendit de son arbre et repartit dans la neige,
cherchant une bonne action à faire...
Mais on eût dit que la terre où il était arrivé maintenant était toute déserte.
Pas une maison, pas un animal, rien que la neige et les grands bois.
Soudain voici qu'il entendit des grelots. C'était un traîneau, tiré par un renne.
Le renne était blanc, son harnais était rouge et parsemé de clochettes,
et tout ça était très joli ; et aussi, dans ses beaux yeux longs,
le renne avait une lumière comme on en voit pas sur cette terre, assurément.
Sur le traîneau, il y avait un grand sac, tout gonflé, tout bossu.
C'était le Renne de Noël qui faisait sa distribution,
comme c'est l'usage dans les pays du Nord,
où il y a bien trop de neige pour qu'un Bonhomme Noël puisse cheminer à pied.
- Grimpe vite, dit le Renne à Michka, tu m'aideras...
Oh ! ça, c'était amusant !
Le traîneau volait sur la neige. La nuit était venue,
mais il y avait tant d'étoiles au ciel qu'on y voyait comme en plein jour.
A chaque village, à chaque maison, le Renne s'arrêtait et Michka,
entrant à pas de loup, mettait dans la cheminée un chemin de fer,
un pantin, une trompette, tout ce qui lui tombait sous la main
en fouillant dans le grand sac.
Michka s'amusait comme un fou ; s'il était resté, sage petit joujou,
dans la maison d'Elisabeth, aurait-il jamais connu une nuit pareille ?
De temps en temps, cependant, il pensait :
- Et ma bonne action, dans tout ça ?
Alors on arriva à la dernière maison ; c'était une cabane misérable,
à la lisière d'un bois.
Michka fourra la main dans le grand sac, tourna, fouilla :
il n'y avait plus rien !
- Renne, ô Renne ! Il n'y a plus rien dans ton sac !
- Oh ! gémit le Renne.
Dans cette cabane, il y avait un petit garçon malade ;
demain matin, en s'éveillant, verrait-il ses bottes vides devant la cheminée ?
Le Renne regardait Michka de ses beaux yeux profonds.
Alors Michka fit un soupir, embrassa d'un coup d’œil la campagne
où il faisait si bon se promener tout seul et, haussant les épaules,
levant bien haut ses pattes, une, deux, une, deux,
pour faire sa bonne action de Noël, entra dans la cabane,
s'assit dans une des bottes, attendit le matin...
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